PRINCIPES DIRECTEURS



PREAMBULES ET OBJECTIFS

L'assassinat prémidité du jeune lycéen GUERMAH MASSINISSA dans l'enceinte de la brigade de la gendarmerie de Beni Doula à la veille de la célébration du printemps berbere (18 avril 2001); l'arrestation arbitraire des collégiens d'Amizour, sont venus exacerber une situation déjà explosive caractérisée par une violation massive des droits de l'Homme de déni identitaire dans toutes ses dimensions, d'exclusion sociale. ils sont autant des facteurs à l'origine de la révolte des jeunes de kabylie et de quelques autres wilayas du pays. Une révolte que le pouvoir, rompu aux pratiques diaboliques de manipulation, à sciemment transformer en émeutes sanglantes engendrant prés d'une centaine de jeunes lâchement assassinés, des milliers de blessés dont plusieurs centaines par balles, à ce jour.
le pouvoir, au lieu d'accéder aux revendications ligitimes démocratiques et sociales, exprimées pacifiquement par la jeunesse a mis en branle la machine répressive pour les noyer dans un bain de sang.
De part ces multiples provocation et celles de ses services de repression qui se comportent en véritables mercenaires, le pouvoir, qui se nourit de la violence et agissant dans l'inpunité totale, a tenté d'entraîner la populatioon dans le chaos de la guerre civile.
Cette situation macabre a interpellé les consciences des citoyens, les comités de villages et des quartiers et fait sentir le besoin de de s'organiser pour poser les premiers jalons d'une dynamique citoyenne.
Un véritable processus d'organisation d'un mouvement citoyen est alors amorcé.
De Ait Jennad, en passant par le conclave de Beni Douala, les coordinations des Aarchs, Dairas et communes de la wilaya de Tizi Ouzou se sont dotées d'un instrument référentiel à Illoula oumalou.
A travers cet instument, le mouvement citoyen à affirmer ces principes.
- L'indipendance et l'autonomie du mouvement vis à vis du pouvoir et des institutions de l'état.
- Refus de toutes formes d'allégence et de substitution du mouvement aux formations politiques.
- Le mouvement s'interdit de se transformer en partis politiques et toutes autres associations. - Le mouvement se définit comme un espace de l'affirmation citoyenne et de la démocratisation de la vie publique.
- L'indépendance et l'autonomie du Le mouvement vis à vis des partis politiques.
Ce mouvement de révolte qui constitue une véritable force de contestation, d'essence démocratique et résolument pacifique, est une affirmation citoyenne du refus de la soumission, de l'arbitraire, de la hogra et du déni identitaire contre le mépris et l'ordre établi du système mafieux et corrompu.
Il s'inscrit dans la durée jusqu'à satisfaction pleine et entière des revendications formulées dans la plate forme unifiée inter-wilaya d'El-Kseur.

 

STRUCTURATION, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

La structuration des coordinations passe par la consécration des principes démocratiques (libre débat à la base, émanation à la base, démocratisation du mouvement) afin de permettre une cohérence et un fonctionnement rigoureux et efficace.
1 - Les délégués sont élus en assemblée générale des villages et des quartiers.
2 - La coordination communale, unité de base, doit être composée des délégués élus à la base (villages et quartiers) accompagnés des procés verbaux dûment signés par l'assemblée des membres de l'AG, cacheté par le comité ou attesté par le PV de la commission de validation et de contrôle des mandats de la coordination communale.
3 - Les coordinations communales ont l'autonomie d'organisation (en Aarchs et dairas) et d'actions.
4 - La coordination de wilaya est composée de deux (02) représentants par coordination communale dûment mendatés. Elle constitue un cadre de consertation, de décision et d'exécution lors des conclaves.
5 - Maintenir, préserver, encourager et provoquer les réunions de coordination inter-wilaya pour la réalisation d'actions d'envergures nationales unifiées, afin de faire aboutir nos revendications.
6 - La délégation représentant la coordination de wilaya dans les rencontre inter-wilaya est composée d'un représentant par Daira. Il est choisi par voie de concertation par les délégués des coordinations communale de la Daira.
7. Principe de l'horizontalité.
8. Dans les travaux des conclaves, les décisions doivent être prises par consensus à défaut de la majorité des (trois quarts après débat en plénière.
9. Le bureau du conclave est composé de :
deux (02) membres de la présidence en exercice, deux (02) membres de la présidence sortante, deux (02) membres de la prochaine présidence, Il aura comme mission d'assurer :
a. la présidence tournante,
b. l'information et la communication,
c. la gestion de la permanence,
d. l'assistance des communes non structurées et non représentées au niveau de la coordination de Wilaya à s'organiser,
e. La rédaction des synthèses, des déclarations,. etc. assisté de cinq membres participants aux conclaves.
f. La rédaction et la remise des PV. Des conclaves aux participants.
g. L'élaboration des propositions de suggestions d'ordre du jour pour les prochains conclaves.
h. L'élaboration des bilans d'activités entre deux conclaves.
i. La tenus des conclaves extraordinaires provoqués en cas de nécessité ; assurés par la présidence en exercice.
j. L'édition d'un bulletin d'informations.
10. Les conclaves ordinaires auront lieu tous les quinze (15) jours un maximum.
11. La permanence est assurée au niveau du chef lieu de Wilaya en la dissociant de la permanence de la coordination communale de Tizi-Ouzou.
12 - la nécessité de doter la coordination de commissions est ressentie pour un bon fonctionnement.
A - Commission Permanantes :
Composée des représentants des coordinations, Aarchs, Dairas et communes.
a1 - Commission solidarité d'assistance et de gestion de fonds de solidarité. Un (01) membre par coordination.
a2 - Commission juridique : (Composée de cinq (05) à dix (10) membres) qui aura comme mission : le contentieux, l'élaboration du règlement intérieur et le dépôt de plaintes.
B - Commissions AD HOC :
Elles seront installées selon les besoins lors des conclaves, (à titre d'exemple) :
b1 - Commission actions et reflexion.
b2 - Commission détenus et disparus
b3 - Commission de liaison et de contact avec les autres wilayas du pays non représentées à l'inter-wilaya.
13 - Les propositions de reflexion et d'actions doivent émaner de la base (villages et quartiers), synthétisées dans les coordinations, Aarchs, dairas et communes, puis dans les conclaves.
14 - Il ne sera admis aux conclaves qu'une seule délégation par commune.

 

Ouacifs, le 26/07/2001

  

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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